Icare

Quand Icare lutte contre le Covid19

Pendant le confinement, avec pragmatisme et réactivité, le groupe icare a développé des tests rapides et fiables pour évaluer les performances des masques de protection.

Face à l’absence de tout contrôle des masques de protection, notamment ceux provenant de pays lointains, il fallait faire vite. Le défi a été relevé. Icare n’aura mis qu’une semaine pour développer des tests de contrôle des performances des masques de protection, tests référencés par l’Afnor pour les masques à usage non-sanitaires et dans le respect de la norme pour les masques chirurgicaux. Développer des tests en une semaine est une prouesse technologique qui demande des explications : « Nous avons mobilisé nos compétences, nos savoir-faire et nos connaissances, explique Christian Poinsot. Mais nous avons également tiré le meilleur parti des matériels et des équipements, parfois complexes, dont nous disposions, même s’il a fallu commander une partie de l’appareillage aux États-Unis. »

Tests complets et autres collaborations

L’autre explication se trouve dans l’expérience accumulée en 25 ans d’existence d’un laboratoire devenu au fil du temps un acteur majeur de la maîtrise de la contamination. « Icare est le seul laboratoire privé disposant d’un système Qualité accrédité à pouvoir réaliser la totalité des tests nécessaires pour la certification des masques chirurgicaux. » En effet, la palette des tests Icare porte sur l’efficacité de filtration, le taux de respirabilité, l’analyse de la biocharge (contamination microbienne) et les essais de biocompatibilité. « Dans un autre domaine, nous avons également mis au point des tests sur l’utilisation de l’ozone pour désinfecter des locaux ainsi que des équipements et nous avons noué des contacts avec d’autres sociétés pour la validation de tests utilisant la technologie des UV. C’est très innovant, mais nous avons des accords de confidentialité. » Nous n’en saurons donc pas plus. Pour l’instant. 

Scientifique sans frontière

Toute expérience est une particule de mémoire du futur. Ainsi, en 2003, lors de l’épidémie de SRAS (de la famille des coronavirus), Christian Poinsot s’était déjà penché sur la problématique des masques de protection. En effet, de nombreux lots importés avaient le même numéro et le même certificat de contrôle, ce qui générait de la suspicion sur leurs qualités réelles. À l’époque, il était intervenu à la demande des services des Douanes.

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